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le syndrome de glissement
la dépression chez les personnes âgées
Définition : détérioration rapide de l'état général déclenchée par une affection aigüe qui, en l'absence de prise en charge thérapeutique adaptée, évolue vers la mort en quelques jours, un mois maximum, dans un tableau de défaillance multiviscérale et de dépression sévère
II/ Manifestations cliniques
Signes nombreux et variés, peu spécifiques :
– signes somatiques les plus fréquents : asthénie, anorexie, météorisme
abdominal sur constipation, incontinence ou
rétention urinaire, déshydratation, diminution de la pression artérielle,
apparition d'escarres, rechute d'un état infectieux, ...
– signes psychiques : troubles confusionnels
– mais aussi : opposition ferme, véhémente, lucide aux soins, aux traitements, à
l'institutionnalisation, à la mobilisation, ...
– tableau dépressif : mais, diagnostic différentiel : pas d'auto- agression
violente, pas de TS brutale
– et / ou agitation
– et / ou troubles caractériels
Circonstances d'évolution :
– apparition souvent après une affection aiguë, guérie ou en passe de
l'être ; après un intervalle libre de recuperation de
quelques jours à quelques semaines
– évolution progressive, épuisement progressif des ressources 1/2
psychosomatiques
– le médecin cherchera à distinguer le syndrome de glissement d'un état
confusionnel d'origine neurologique ou tumorale
III/ Traitement:
Traitement préventive :
– prévention primaire : empêcher l'apparition d'une affection aiguë /
prévention et traitement précoce des infections nosocomiales / prévention de la
perte de mobilité / prévention des chutes / maintient d'une hydratation
suffisante / maintien d'une activité / prévention de l'isolement / ...
– prévention secondaire : intervenir des l'apparition des premiers signes ; non
banalisation de ces signes (anorexie, asthénie, confusion) ; les soignants ne
doivent pas se résigner
– prévention tertiaire : prévention des complications de syndrome (complications
du décubitus) / faire reculer ce syndrome / soins à la personne (relation
d'aide, empathie) / s'appuyer sur l'entourage (les proches, la famille, les
associations de bénévoles) / mettre en place des projets de soins
d'accompagnement ; des projets de soins palliatifs
– prendre soin des proches : famille, amis, voisins, ...
La question de l'entourage des P.A se conjugue avec celle de leur isolement ;
accompagner les aidant naturels et les personnes ressources
– prendre soin de l'équipe soignante, des collègues et collaborateurs : stress,
épuisement mental et physique, ...
conduite de fuite installation de mécanismes de défense névrotique
IV/ Conclusion Entité difficile à distinguer du syndrome dépressif ;
semble encore trop souvent aboutir inexorablement à la mort.
Mise en oeuvre de soins préventifs.
Utilisation conjointe de soins relationnels et techniques.
Soignants formés à l'accompagnement ; équipe pluridisciplinaire cultivant
solidarité et qualité des soins.
Événement existentiel qui requiert une collaboration étroite avec tous les
proches et en fonction de leurs propres capacités à aborder cette étape
existentielle.
Associations à des pathologie Gériatriques :
* Dérèglement hormonal (diabète entre autres)
* État confusionnel
* Fibrillation auriculaire (inefficacité des battements très rapides des
oreillettes cardiaques).
* Troubles psychologiques à type de dépression , d'anxiété.
* Faiblesse générale.
* Déshydratation.
* Insuffisance cardiaque.
* Troubles vasculaires cérébraux s'aggravant à l'origine de troubles cognitifs.
* Incontinence urinaire (le patient ne retient plus ss urines).
* Neuropathie (atteinte réelle du système nerveux périphérique).
* Perte de connaissance.
* Importance fonctionnelle.
* Chute répétitive.
* Refus de nourriture avec carences généralisées y compris affectives.
* Refus de se mouvoir, de communiquer.
* Abus de médicaments ou médicaments inadaptés (diurétique, digoxine,
sympathicomimétique. etc.).
* Divers infections et plus particulièrement urinaires et pulmonaires.
* etc.
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